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Olivier Denis est décédé à Victoriaville, dans son fauteuil, avec sérénité, le 20 février 2024.

Né en 1941 à Macon, Saône et Loire, en France, Olivier Denis a vécu à Marseille, à Bordeaux puis par la suite à Paris jusqu’à l’âge adulte. Olivier décide à l’âge de 15 ans de devenir graphiste. Il s’inscrit au lycée d’enseignement professionnel d’art graphique à Paris. Il fait la mise en page d’une revue de la radiotélévision scolaire de l’institut pédagogique de Paris.

Comme il aspire à autre chose, il embarque sur un paquebot qui le mène au Québec en novembre 1965 où il travaille comme graphiste. Il épouse une québécoise, Thérèse Legault et retourne en France avec elle en juillet 1968. Olivier redécouvre Paris puis s’installe à Strasbourg où il obtient un poste de graphiste. Il devient père de Roxane, puis de Camille.

Bientôt après, un divorce l’amène à retourner au Québec. C’est en 1991, qu’il décide de consacrer tout son temps à la peinture acrylique. Le portrait et la nature seront ses principales sources d’inspiration.

Olivier Denis est décédé à Victoriaville, dans son fauteuil, avec sérénité, le 20 février 2024. Olivier était à la recherche du bien et du bonheur. Il recherchait à trouver l’amour à travers son arts. Il espérait tant toucher, être aimé et reconnu.

Il disait : « Nous avons la chance de vivre sur la terre. Nous avons la connaissance du bien, du mal et du libre arbitre. Choisir le bien c’est choisir la joie et la paix. Par mon œuvre, je veux aider mes admirateurs à cette découverte ». Très désireux de se relier aux autres il était paradoxalement seul, hélas, comme beaucoup de gens de notre époque.

À travers ses toiles, au moyen d’une grande précision technique, le choix de ses sujets permet d’entrevoir la beauté de la nature humaine au centre de la création. Son style se distingue par un choix de couleurs et de contrastes particuliers qui peuvent parfois évoquer une certaine froideur empreinte de solitude. Ceci a pour effet de créer une contradiction intéressante, tout au long de son œuvre, avec des impressions de candeur, d’innocence et de lumière qui se dégagent de ses compositions.