LOUISE GIROUX Artiste peintre AIBAQ

De parents québécois parachutés dans cette belle Acadie des Terres et Forêts, Louise est née à Saint-Léonard au Nouveau-Brunswick. À trois ans, sa famille déménage à Saint-Basile où elle s’enracine. Depuis près de 20 ans, Louise dessine et peint. Retraitée de l’enseignement postsecondaire, son temps est consacré à illustrer, sans s’y limiter, les pages de l’histoire du Madawaska ainsi que les richesses rurales de sa région et des lieux qu’elle visite.

Louise participe à des rencontres d’artistes et symposiums au Québec, au Nouveau-Brunswick ainsi qu’au Maine, É.-U. Elle a une dizaine d’expositions solos et plus d’une vingtaine d’expositions de groupe à son actif. Ses tableaux se sont distingués lors de concours, évènements et expositions au Nouveau-Brunswick, au Québec, en Ontario et au Maine.

Bien qu’elle affectionne peindre sur le motif, elle est également peintre-portraitiste. Elle a également à son actif deux murales historiques de fierté identitaire. Quelques-uns de ses tableaux se sont distingués lors d’évènements et d’activités artistiques au Nouveau-Brunswick et au Québec. Le berceau d’une nouvelle Acadie fut choisi comme page couverture de la Revue historique du Madawaska lors du Congrès mondial acadien de 2014.

« La venue du Congrès mondial acadien en 2014 fut déterminante dans mon cheminement artistique. Issue d’une famille parachutée en Acadie des Terres et Forêts, je réalise que l’histoire de cette région et de ses peuples fondateurs est fascinante… et méconnue. Les paysages ruraux et le patrimoine bâti témoignent du legs des ancêtres et nourrissent mon inspiration. Fruit Loop dans un bol de Cheerios, après y avoir passé ma vie et l’avoir partagée avec un fier descendant de Jean-Baptiste ‘Croc’ Cyr (Beaubassin), je m’identifie à ce peuple et je fais mienne sa culture.

De style figuratif, mes tableaux racontent les péripéties et le quotidien des premiers peuples sur ce territoire. Ils lèvent le voile sur la participation des femmes dans cette société occidentale. L’espoir, les joies, tragédies, et la résilience du peuple du Madawaska prennent vie sur toile. Le portrait est une direction que j’explore et que je cherche constamment à améliorer. Je me permets de donner une physionomie aux anciens selon les écrits colligés et je rends hommage aux bâtisseurs actuels en me référant aux photos existantes et à leur apport à la communauté.

Le dessin a toujours occupé une place très importante dans mon travail, il est à la base de tout tableau débuté. Paradoxalement à la douceur du geste, mon coup de pinceau est décisif et confiant. Mes couleurs sont tamisées et les contrastes amplifiés. L’intention guide mon geste, ma palette et mes pinceaux sont mes outils. Les couleurs chaudes de ma palette confèrent une douceur aux sujets représentés.

Lectures, recherches, rencontres et consultations sont à la base de chaque portrait et composition. Le débroussaillage et la validation des faits permettent d’illustrer et même de personnifier les rares écrits des débuts de la colonie. Par cette approche, je fais découvrir la richesse et l’histoire des gens d’ici aux gens d’ici, mais également d’ailleurs. De tout ce mélange hétérogène composé de peuples autochtones, acadiens, ‘canadiens’, américains et d’arrivants, les couleurs se marient et une saveur madawaskayenne prend vie! »

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