Guildo Gagnon
Biographie : «Guildo est un artiste-peintre autodidacte, natif de Val-Brillant de la Vallée de la Matapédia. Dès son enfance ses passe-temps favoris sont le dessin et la peinture, il remporte son premier concours de dessin à l'âge de 10 ans seulement. En 1975, il déménage à Québec afin de poursuivre des études en architecture. Animé par la création visuelle qui lui permet les voyages de l'esprit, c'est au début des années 80 après un court passage dans les Forces armées canadiennes, qu'il débute sa carrière d'artiste en tant que portraitiste pour une galerie d'Art, jumelé avec un emploi de technicien en fabrication artistique pour une boîte réputée de la vielle capitale «Poitra enseignes», où il explore la peinture à l'huile et y découvre un médium lui permettant une plus grande créativité et un jeu de lumière qui deviendra sa signature. Après quelques expositions collectives, il participe en 1991 à une vente à l'encan où sa toile atteint un prix phénoménal et lui offre ainsi un prix de participation. À son premier symposium, celui de Baie-Comeau qui accueille une trentaine d'artistes-peintres bien connus tels que, Umberto Bruni et Rémi Clark. En 1993 il obtient une invitation spéciale pour participer de nouveau au Symposium de Baie-Comeau et lui confère donc une reconnaissance de ses pairs. Premier grand récipiendaire de toutes les Bourses Gaby Drapeau en 1993, il remporte les prix du jury, du public ainsi que de la famille Drapeau. Il fait donc l'unanimité pour la qualité de son art et mérite, coup sur coup, lors du gala Arquimédia la même reconnaissance, soit ; artiste professionnel de l'année, prix du Ministère de la Culture ainsi que celui du public. La reconnaissance de ses pairs est maintenant incontestable. Le début des années 1990 est donc très encourageant et plusieurs contacts sont établis. Laissant entrevoir un avenir prometteur pour l'artiste. Toutefois, le destin en aura décidé autrement. Des événements familiaux se succèdent et Guildo fait le choix de s'occuper des siens au détriment d'une carrière florissante. Il consacre près de 15 ans à sa famille en prenant soin d'un père et d'un frère malade, décédé le premier en avril 2000 et le second en août 2012. C'est en 2013 que Guildo ressort ses pinceaux pour de bon, il est complètement libre d'esprit et sa passion pour la peinture renaît. À 54 ans, il s'offre l'opportunité de partager son art et d'en faire son métier. Fortement inspiré par les scènes de rues ou de nature, il déploie aussi son talent à travers une multitude de sujets autres, tels que le portrait, les animaux, têtes composées ou tableaux surréalistes. Ses œuvres deviennent accessibles par son approche novatrice. Il invite les gens à venir le voir à l’œuvre à l' extérieur ou en atelier.»
Démarche artistique : «Créé d'une façon différente, ne pas être aussi bon, plus beaux ou plus éclatants... mais différent. Depuis mes premiers pas en peinture à l'huile, j'ai toujours aimé mieux trouver par mes expériences et mes recherches personnelles que le jaune vire orange en le mélangeant au rouge, qu'ont m'enseigne quand mélangeant le jaune et le rouge ont obtient l'orange. Cette façon de faire et de résoudre les problèmes tout au long de mon évolution en peinture m'ont souvent mené à contre-courant des tendances actuelles et ont fait de moi un artiste différent des autres. Mon style, si particulier, et mes couleurs éclatantes où: innovation, créativité et qualité de la recherche picturale ont été reconnues et récompensées plus d'une fois par mes pairs, est le résultat de recherche en peinture à travers les siècles, à partir des grottes de Lascaux ou les premiers artistes découvraient les pigments de couleurs de toutes sortes aux compositions mathématiques de De Vinci en passant par la magie des complémentaires de Van Gogh. J'explore tous les sujets possibles, que le thème soit un portrait, un animal, une scène de rue ou de nature, qu'il s'agisse d'une création originale, d'une tête composée ou d'une œuvre surréaliste, mon travail consiste à reproduire avec la couleur un sentiment de bien-être et de joie pour ceux qui la regardent.»
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