Marie-France PLESSIER

BIOGRAPHIE

Elle naît en 1957.

Vit et travaille àMontmorillon,

Son existence est parsemée d'obstacles traumatisants dont elle garde des séquelles.

Son parcours artistique est celui d'une autodidacte. Il lui permet de prendre progressivement le dessus grâce, notamment, àla peinture qui est "au centre de sa vie".

Son naturel franc, sa générosité, son humour accompagnent sa personnalité.

Des expériences et des prix sont venus couronner ses luttes existentielles :

Le Prix Vincent Van Gogh - Biz - Rome 2007 Les Trophées de la Culture Médusa - Aurea - Rome 2007-2008 -    Le Concours de la Fondation Taylor - Paris 2008

Deux visages rapprochés font converger leur regard vers nous. Des couleurs, ocre, gris fumé, font émerger ces formes dessinées d'un liseréblanc. Des structures végétales éclatez-les couronnent et les structurent. Deux paires d'yeux noirs, dans leur sclérotique blanche, quémandent anxieusement notre compréhension et notre affectivité.

 Du brun foncé à l'arrière plan, des spectres semblent danser, virevolter autour d'un fantôme central. L'aspect est chaotique et sensible, un feu follet dans un cimetière. L'émotion est présente. Un saut dans l'inconnu.

Le fond est d'encre, comme celui des abysses marins ou des espaces intersidéraux. Flanqué d'une paire d'ailes ou de nageoires, un être étrange, saphir et or, chimère d'un poisson et d'un ange, plonge dans la diagonale descendante, son œil droit, volumineux, nous interroge sur notre Essence et notre Devenir.

Incertaine, lactescente, sans fondement, s'élève dans l'azur, telle une montgolfière. Des lignes discontinues dessinent des étages en spirales. Des idéogrammes humanoïdes la chargent d'histoire.

Des gondoles noir et or se découpent majestueusement sur le Canal scintillant. La Basiliqueruisselé de lueurs byzantines. Les barques et les pieux se dressent immobiles vers la Coupole auréolée.

Des structures vermiculaires entourent des entrelacs bleutés dans une surface sans commencement ni fin. Lamatière est composite et riche, l'évocation, polysémique : tissulaire, cadastrale et féminine. La Créationet la Déstructuration s'affrontent dans la pluripotence et l'indétermination, espérance d'unité dans le Multiple.

L'ANALYSE DU SIGNIFIANT :

Les structures parlent d'elles-mêmes :

Les fondsacquièrent une grande importance. Ils sont obscurs pour la plupart, illustrant pour Marie-France PLESSIER "les côtés sombres de la vie".

La lumièreen ressort d'autant mieux. La "réflexion", thème qu'elle utilise pour en parler, connote la physique quantique et la pensée. Son énergie vitale surgit alors.

Les   lignes  de  ses  visages  sont  nettement  identifiables,   mais  celles  de  ses monuments sont discontinues, hiéroglyphiques, voire labyrinthiques.

Les couleurs,sous forme de taches, se recouvrent en glacis. Les tons sont parfois contrastés, distordus comme en un mirage halluciné.

La   matière,   pigmentaire,   est  rutilante:   Bronze,   argent,   or,   lapis-iazuli,   cobalt céramiques...

Les formessont imaginaires.

LE SIGNIFIE

II est la synthèse de cet ensemble symbolique.

La schizophrénieest l'objet avoué des recherches de Marie-France PLESSIER. Celle-ci apparaît sous différents aspects :

^   Le morcellement des lignes, des volumes des êtres,

<$>   Le manque d'enracinement des monuments et des sujets,

<$>   Les manifestations d'angoisse devant la solitude et la mort,

^   La prépondérance de l'onirique et de l'irréel.

L'expression de la Résilienceet de l'élan vital dans :

<$> Le courage de provoquer des "catharsis" afin de soulager les pressions pulsionnelles profondes,

<§> Le désir de comprendre le passé et de chercher des repères,

<§> L'envie de sortir de soi pour aller vers autrui et les civilisations antiques, malgré les ruines et les blessures,

<$> La   quête   de   sens   dans   les   prises   de   conscience   philosophiques                         et

scientifiques (elle s'intéresse aux "fractales" qui sont le dépassement                du

chaos  psychique  dans   un  monde  mathématico-physique  décryptable                             et
prévisible).

<$> L'aspiration vers la spiritualité et l'élévation à des valeurs sacrées.

L'ensemble de l'œuvre de Marie-France PLESSIER précise le manque à être et son dépassement dans une sublimation esthétique, vers la Lumière et la Beauté.

L'amateur, sensible à la victoire morale de l'Artiste, se réjouit de son effort de restauration de l'êtreet apprécie l'œuvre qui lui est proposée.

MANTIONE d'ARAGON (mai 2008)

Marie-France PLESSIER

BIOGRAPHIE

Elle naît en 1957.

Vit et travaille àMontmorillon,

Son existence est parsemée d'obstacles traumatisants dont elle garde des séquelles.

Son parcours artistique est celui d'une autodidacte. Il lui permet de prendre progressivement le dessus grâce, notamment, àla peinture qui est "au centre de sa vie".

Son naturel franc, sa générosité, son humour accompagnent sa personnalité.

Des expériences et des prix sont venus couronner ses luttes existentielles :

Le Prix Vincent Van Gogh - Biz - Rome 2007 Les Trophées de la Culture Médusa - Aurea - Rome 2007-2008 -    Le Concours de la Fondation Taylor - Paris 2008

Deux visages rapprochés font converger leur regard vers nous. Des couleurs, ocre, gris fumé, font émerger ces formes dessinées d'un liseréblanc. Des structures végétales éclatez-les couronnent et les structurent. Deux paires d'yeux noirs, dans leur sclérotique blanche, quémandent anxieusement notre compréhension et notre affectivité.

 Du brun foncé à l'arrière plan, des spectres semblent danser, virevolter autour d'un fantôme central. L'aspect est chaotique et sensible, un feu follet dans un cimetière. L'émotion est présente. Un saut dans l'inconnu.

Le fond est d'encre, comme celui des abysses marins ou des espaces intersidéraux. Flanqué d'une paire d'ailes ou de nageoires, un être étrange, saphir et or, chimère d'un poisson et d'un ange, plonge dans la diagonale descendante, son œil droit, volumineux, nous interroge sur notre Essence et notre Devenir.

Incertaine, lactescente, sans fondement, s'élève dans l'azur, telle une montgolfière. Des lignes discontinues dessinent des étages en spirales. Des idéogrammes humanoïdes la chargent d'histoire.

Des gondoles noir et or se découpent majestueusement sur le Canal scintillant. La Basiliqueruisselé de lueurs byzantines. Les barques et les pieux se dressent immobiles vers la Coupole auréolée.

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