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 Maître en Beaux-Arts

 

 Catégorie: Artiste professionnel

 Année de naissance: 1964

 
Vidéo(s) de l'artiste:

 
Biographie et démarche artistique:
 Biographie:

LO (Laurent Torregrossa), né en 1964 à Mont Saint-Martin, a grandi dans le charmant village de Gorcy, en Lorraine. Dès son enfance, le dessin occupe une place centrale dans sa vie. Rêvant d’abord de devenir dessinateur de bandes dessinées, il s’engage pourtant dans des études de micro-mécanique. À 18 ans, il part sur la Côte d’Azur, où il travaille comme animateur et saisonnier. Fasciné par la mer et le vent, il délaisse son rêve d’enfant sans l’oublier complètement. Ce lien indéfectible avec l'art le mène finalement à l’École des Beaux-Arts de Toulon.

En 1998, LO expose en permanence dans des galeries du Vieux-Québec, et décide de s’installer définitivement au Canada en 2000, devenant citoyen canadien en 2005. Sa carrière prend un essor remarquable, avec de nombreuses couvertures de magazines, apparitions à la télévision, et des articles de presse à son sujet. Depuis 1989, il participe à des salons internationaux d'art contemporain parmi les plus prestigieux au monde.

Depuis de nombreuses années, LO est une référence mondiale en matière de peinture marine réaliste et hyperréaliste.

 
 Démarche artistique:

DÉMARCHE ARTISTIQUE

L’esthétique, l’harmonie et la quiétude sont trois éléments fondamentaux qui composent l’ensemble des oeuvres de LO. L’esthétique comme discipline philosophique derrière l’oeuvre, l’harmonie dans les tons et la quiétude dans les scènes. LO est fasciné par la mer et par les reflets dans l’eau qui font naître à chaque instant une autre image de la réalité, toujours en mouvement. Ses bateaux qu’ils soient au port, en mer, dans le feu de l’action d’une régate, qu’ils soient voiliers, barques ou paquebots, beaux ou rouillés, inspirent toujours une captivante majesté qui laisse le spectateur rêveur car l’art de LO est de mettre en sensation une narration.

Dans certaines oeuvres, la traversée spatiale du premier plan au deuxième plan suggère une autre narration plus lointaine, mais seule celle du premier plan importe à LO, qui vit le moment présent, qui ne cherche pas à voir plus loin dans le temps. On remarque d’ailleurs ce trait de caractère dans l’ensemble de sa peinture: le premier plan est toujours très détaillé. Les ombres sont discrètes sur le pont et dans les drapés; c’est l’une des caractéristiques de l’artiste qui ne laisse rien au hasard. Les cordages ont leur part d’ombre et de lumière, les poulies vernies reflètent également cette surprenante lumière du jour. C’est le soin apporté aux plus petits détails qui nous fait comprendre que l’artiste passe beaucoup de temps sur chacune de ses toiles – jusqu’à 400 heures.

L’artiste a pour habitude d’aller sur place, dans les ports et les marinas, pour capter l’atmosphère particulière de l’endroit. Il prend d’innombrables photos à partir desquelles il s’inspire et retravaille par la suite la composition dans son atelier. Ses sujets viennent de partout, notamment de France, de l’Ontario et de la région de l’Atlantique. Il affectionne tout particulièrement la lumière qui diffère d’un endroit à l’autre.

En regardant de plus près, particulièrement dans ses oeuvres produites à partir de 2010, on retrouve plusieurs éléments géométriques (triangles, cercles et carrés) situés à des endroits stratégiques, calculés sur le principe du nombre d’or. Ses compositions sont ainsi calculés pour donner un équilibre tranquille dans un mouvement suggéré, notamment par l’eau et le vent. L’intérêt du nombre d’or ne réside pas tant dans les mathématiques appliquées dans le domaine de la peinture, il réside surtout par la justesse des proportions dans des perspectives subtiles qui forment un ensemble équilibré, qui se veut fondamentalement réaliste. Pour LO, l’art – tout comme la vie – est une expérience d’équilibre.

Tout est dans la relation: dans une proportion parfaite, il y a une relation parfaite. Les parties sont dans le même rapport les unes vis-à-vis les autres. L’artiste et la toile ne font qu’un. Ils vibrent à l’unisson dans une harmonie métaphorique. L’artiste est en harmonie avec ce qu’il crée et la création s’avère harmonieuse pour qui la regarde.

Parallèlement à cette discipline philosophique qu’est l’esthétique et parallèlement à l’utilisation de la divine proportion, il y a aussi une grande admiration pour les traditions japonaises. Le geste précis, pratiqué dans une ascèse quasi religieuse, rejoint les valeurs fondamentales de LO. La sobriété, le dépouillement, la discipline et l’essentiel sont des vertus importantes dans l’équilibre de vie de l’artiste, on les retrouve jusque dans ses peintures. Paradoxalement, bien que LO peigne des bateaux réalistes et hyperréalistes, le sujet premier est abstrait: la liberté.

LO et l’aquarelle

Les reflets dans l’eau – l’un des éléments thématiques chers à LO – évoluent vers des contrastes urbains qui font toujours référence à cette autre réalité toujours en mouvement que sont les reflets dans l’eau. En ville, hommes et femmes se côtoient, tout en s’ignorant. Tous les êtres humains sont seuls, qu’ils soient en mer ou sur terre. L’artiste a délibérément utilisé l’eau (l’aquarelle) comme vecteur de transmission, avec sa facture hyperréaliste. En 2015-2016, il amorce un tournant décisif par une série d’aquarelles hyperréalistes sur le thème de la réflexion urbaine: réflexion dans l’eau (sous la pluie) et réflexion sur le monde dans lequel nous vivons. Son approche pour l’aquarelle a pris naissance à Ottawa (Ontario), ville dans laquelle il a vécu en alternance (entre 2013 et 2020) avec Québec et qui est l’une de ses sources d’inspiration.

Puisque les bateaux étaient absents du paysage ottavien, LO a puisé au centre-ville un tout nouveau sujet. Ses aquarelles touchent néanmoins toujours à une autre image de la réalité, grâce aux reflets sur la chaussée, mouillée par la pluie, où les lumières de la ville se reflètent. LO affectionne ce mélange harmonieux de Yin et de Yang et de l’effet de mouvement dans l’immobilité.

Les scènes urbaines restent en marge de son sujet de prédilection: la mer. Elles offrent toutefois une alternative artistique quand il est en ville, privé d’un bord de mer.

Les provinces de l’Atlantique

Outre l’Ontario et le Québec, l’artiste a un lien affectif, très particulier, avec le Nouveau-Brunswick depuis 2001. Après avoir exposé à Tracadie-Sheila (NB) en 2004, la province néo-brunswickoise revient en force dans ses réalisations dès l’automne 2019. Après son grand tour de l’Est en 2018-2019, l’artiste revient régulièrement au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse (en 2018, 2023 et 2025) et sur l’Ile-du-Prince-Édouard (en 2019 et 2024). Cette exploration des provinces de l’Atlantique lui permet de prendre une multitude de photos pour ses futures peintures au Canada.

Au fil de ses voyages en Atlantique, sa peinture évolue. Les ciels ont pris une teinte différente. Le bleu a laissé place à des couleurs plus chaudes, voire plus pastels. Les atmosphères sont à l’image de celles vécues sur place.

Un lien symbolique le lit également à Joshua Slocum, le premier navigateur à avoir réalisé le tour du monde en solitaire à la voile. Le récit de sa circumnavigation sur le Spray, un sloop en bois de 37 pieds, a d’ailleurs inspiré de nombreux navigateurs contemporains ainsi que des peintres, comme LO, lui-même ancien navigateur et régatier. Le fait que les deux hommes soient nés le même jour intensifie certainement ce lien particulier.

La mer lui manque et il se ressource auprès d’elle, préparant de nombreuses expositions personnelles en Nouveau-Brunswick (en 2021 et 2022) ayant pour sujets les bateaux de pêche de la région de l’Atlantique. Il fait de Caraquet son principal port d’attache. Ses nombreux séjours dans la Péninsule acadienne le font méditer sur la nécessité de laisser des traces du patrimoine maritime acadien. Il peint de nombreux bateaux de pêche. Il explique dans les documentaires audiovisuels son attrait pour ceux-ci et ce qui l’inspire dans les ports de pêche de l’Atlantique. Saisons après saisons, LO repart à Caraquet pour être au plus près de son sujet. Cinq documentaires de 14 minutes détaillent ses séjours. Un sixième clôturera la série à l’automne 2025.

L’utilisation du nombre d’or

La proportion dorée existe depuis fort longtemps. Connue également sous le nom de divine proportion ou nombre d’or, dont le principe reste entouré de mystère, on la retrouve dans la nature, les arts et les sciences. Sa présence est dans les plantes, les coquillages, le vent et les étoiles. Sa forme est lovée au coeur de la spirale de notre oreille interne et réfléchie par la constante mutation de l’embryon humain.

L’étude de la proportion dorée offre une compréhension sur la complexité de l’univers. Il permet de découvrir une relation entre harmonie, symétrie, équilibre et régénération. Les lois de la proportion qu’utilisent les artistes découlent de vérités fondamentales touchant au domaine spirituel; elles sont au coeur de la vie, depuis l’ADN jusqu’aux contours de l’univers. Euclide d’Alexandrie, célèbre mathématicien a été le premier à exprimer par des mots la divine proportion: “On dit d’une droit qu’elle est partagée entre extrême et moyenne raison lorsque le rapport de la ligne entière à son segment le plus grand est égale au rapport de ce plus grand segment au plus petit”.

Traduite en langage géométrique, cette proportion prend la forme des pyramides d’Égypte, du Panthéon athénien ou des grandes cathédrales gothiques. Depuis des millénaires, les artistes et les artisans n’ont eu de cesse d’utiliser le nombre d’or et ses principes secrets pour obtenir la perfection.

La dimension du nombre d’or, qu’elle soit macrocosmique ou microcosmique, révèle une sagesse dans une infinité d’expressions: sciences, philosophie, musique, poésie, architecture, peinture, etc.

Appliqué à la peinture, le nombre d’or est utilisé pour placer des éléments: un mât de bateau, la ligne d’horizon, des formes ou des éléments marins qui s’harmoniseront avec l’ensemble de la composition. Rien n’est le fruit du hasard. Parfois le choix de la dimension de la toile est lui-même issu d’une proportion dorée que le carré ne peut offrir.

Les inconditionnels de LO peuvent retrouver l’intégral du nombre d’or expliqué et mis en pratique dans sa peinture dans la revue d’art Magazin’ART, no 104, vol. 26 – Été/Summer 2014 – la démarche de LO concernant le nombre d’or y est largement expliquée.

L’aérographe comme outil de travail

Boudée par les Beaux-Arts jusqu’aux années 80, la technique de l’aérographie a longtemps été l’instrument des publicistes et son produit a été difficilement admis comme « oeuvre artistique » au même titre qu’une peinture ou une sculpture. Pourtant, le procédé de la peinture soufflée via un instrument existait bien avant l’arrivée de la publicité.

Les spécialistes de l’histoire de l’aérographie (air brush en anglais) s’affrontent pour savoir si c’est Charles L. Burdick en 1893 ou la Société Walkup Air Brush en 1885, d’après un prototype de 1879, qui a inventé l’aérographe. Quoi qu’il en soit, c’est Burdick qui, le premier, lança sur le marché la première série d’oeuvres effectuées à l’aérographie. A cette époque, les oeuvres à l’aérographe étaient mal vues, non pas parce qu’elles manquaient de qualité artistique, mais parce qu’elles étaient réalisées à l’aide d’un outil mécanique. L’aérographie a survécu grâce au domaine commercial en tant qu’instrument utilisé pour la retouche photo, pour créer des affiches et pour illustrer des annonces publicitaires, ce qui le plaça définitivement hors du domaine des Beaux-Arts. Dans les années 1930, quelques artistes qui travaillaient tous en publicité ont commencé à utiliser l’aérographie, mais il faudra attendre 30 ans avec l’éclosion du Pop Art pour que l’aérographie connaisse un essor considérable. Le Pop Art, mouvement artistique inspiré des images de la publicité et de l’art commercial, a jugé bon d’utiliser tous les moyens d’expression artistique pour se développer: huile, acrylique, vernis et émaux, sérigraphie… et bien sûr, l’aérographie. En 1972, une nouvelle forme d’expression artistique a acquis ses lettres de noblesse: l’« hyperréalisme », c’est-à-dire la quintessence du réalisme. Il va sans dire que l’aérographie y est pour quelque chose, mais selon LO, un adepte de l’aérographie et de l’hyperréalisme: « en voyant Vermeer, Rubens, Dali, il n’est nul besoin d’avoir un aérographe pour peindre hyperréaliste. C’est une technique comme une autre. Jusqu’à une époque récente, où la photographie n’existait pas, c’est la peinture qui remplissait ce rôle de représentation et donc le réalisme poussé à l’extrême était de mise pour représenter simplement les choses ou les gens environnants, pour fixer les scènes qui s’offraient à l’oeil humain. On peut expliquer le terme hyperréalisme comme suit: peindre à partir d’un document photographique, donc hyper pour « dépasser, sublimer ou interpréter » le document photographique. Quant à réalisme, nous entrons de plein pied dans une définition mystico-sociologique « Qu’est-ce que la réalité ? ». Quoi qu’il en soit sur l’interprétation qu’on peut faire du terme « hyperréalisme », c’est quand même ce mouvement artistique qui a définitivement ouvert à l’aérographie les portes des Beaux-Arts, portes infranchissables jusqu’aux années 1980. Nous sommes loin aujourd’hui des méthodes rudimentaires d’aérographie qui consistaient à envoyer des pigments colorés au moyen de roseau ou d’os creux. La technique s’est peaufinée avec le temps mais elle remonte à des temps immémoriaux; certaines cavernes en portent encore l’empreinte artistique ».

L’instrument est composé d’un corps qui a la taille d’un stylo et d’un réservoir, situé soit au-dessus ou au-dessous servant à mettre la peinture. Celle-ci sera pulvérisée grâce à la molette qui est située sur le dessus de l’instrument. Enfin, une aiguille guide la peinture, traverse tout le corps de l’instrument et est terminée à son extrémité par une buse par laquelle la peinture est pulvérisée. L’outil est relié à un compresseur qui souffle de l’air sous pression.

LO qui a débuté sa carrière en tant qu’artiste-graphiste-publiciste indépendant en 1989 a longtemps utilisé l’aérographe comme outil de travail. Maintenant, son utilisation est beaucoup plus rare. Il arrive tout de même que l’artiste ressorte son ancien outil de travail par nostalgie en l’utilisant avec le pinceau dans une même œuvre.

Le dessin en plein air et/ou les croquis sur le motif

Depuis 2018, pendant la belle saison, il n’est pas rare de voir l’artiste dessiner en plein air. Bien qu’il soit peintre (peinture acrylique), il est avant tout un dessinateur. Le dessin est la base de sa peinture. C’est une activité qu’il fait volontiers au graphite au bord de l’eau. Ses croquis sur le motif ne sont pas destinés à être exposés, mais peuvent servir à des œuvres plus abouties qui seront élaborées éventuellement en atelier. Les croquis servent parfois de base pour une peinture, comme un instantané du moment vécu dans un endroit précis.

Il lui arrive également de mettre en couleurs à l’aquarelle ses dessins sur le motif. Quand il s’agit d’une aquarelle en plein air, l’artiste revient sur le site jour après jour pour peaufiner son œuvre, toujours de petite dimension, dans un carnet d’aquarelles.

Les sujets de ses dessins en plein air et/ou de ses croquis sur le motif sont toujours des marines.

 Site web:

 http://www.lographiste.com
 http://www.artzoom.org
 https://loartiste.com

 Lien rapide vers cette fiche:

https://lo.artacademie.com

 
 
 Galerie(s) qui représente(nt) l'artiste:
  • Galerie d'art de l'Académie
  • Art Total Multimédia
  • artprice
  • Galerie du Vieux-Saint-Jean
  • Harmonie Audition
  • Le Portal Galerie d’Art
  • Musée d’art contemporain VR3D (MACVR3D)
  • Saatchi Art (the world’s leading online art gallery)

 
 Association(s) dont l'artiste est membre:
  • SACCR - SACCR
  • IAF - Institut des Arts figuratifs inc.
  • CIAAZ - Collectif International d'Artistes Art Zoom
  • - Les Arts Libres
  • AIBAQ - Académie Internationale des Beaux-Arts du Québec
  • CCTGC - Chambre de commerce et du tourisme du Grand Caraquet

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