Présentation PRIVILÈGE : Pierre Leclerc

Biographie : «Au début des années 2000, Pierre Leclerc est grandement touché par les grands événements qui surviennent dans le monde. Les bouleversements de la nature, les guerres, le pouvoir de l’argent, les tristes choix des humains, suscitent chez lui une forte envie de traduire sur toiles, ses expressions, sans retenu.

Que ce soit pour l’ouragan Katrina, la destruction des tours jumelles ou encore des événements moins récents, tels le génocide rwandais, ses impulsions l’amènent à exploiter davantage les formes et des couleurs plus pures, plus criantes, en harmonie avec le choc des événements. Son élan artistique l’inspire, spontanément, à greffer des objets à certains de ses tableaux.

RÉALISATION DU PROJET «ÉVÉNEMENTS»

La série de 15 tableaux complétée, Leclerc choisit de conserver précieusement les œuvres d’intérêt planétaire jusqu’en 2010, avec l’intention de trouver le meilleur lieu d’exposition pour chacune d’elles visant une diffusion de niveau international, particulièrement dans le milieu des musées.

Son approche muséale porte fruit d’abord au Rwanda avec «Cent jours… un million de bois mort». L’œuvre faisant référence au génocide, est exposée au Kigali Mémorial Centre du Rwanda depuis avril 2010. Pierre Leclerc a été reçu par le directeur du musée Freddy Mutanguha et Joseph Habineza, ministre des Sports et de la Culture.

En apprenant les intentions du fondateur du Cirque du Soleil, de créer une fondation de lutte contre la pauvreté en favorisant l’accès à l’eau partout dans le monde, Pierre Leclerc a eu l’inspiration d’une œuvre. Sans savoir que la fondation porterait le nom One Drop/Goutte de vie, il peint une toile intitulée «Eau Secours», représentant magnifiquement les visées de Guy Laliberté: une goutte d’eau, dans laquelle un fœtus est en formation, image combien forte, pour affirmer que l’eau pure est essentiellement source de vie. L’œuvre, qui a plu immédiatement à Laliberté, a été remise en don au Cirque du Soleil et est maintenant exposée dans les bureaux de la fondation OneDrop.

LA SUITE DU PROJET...

Pierre Leclerc discute actuellement avec des acteurs du milieu en Pologne pour les tableaux «L’Holocauste» et «La force des liens» ainsi qu’avec un musée de New York pour «Complot ficelé à double tour».
Visiter ses œuvres c'est faire une introspection sur l'évolution de l'humain et ses choix, sur le monde et son avenir, sur la terre et sa destinée... un voyage houleux, parfois dur, parfois tendre, mais toujours écorchant notre conscience. On peut être en accord ou non, mais on ne peut rester indifférent.Le regard de Leclerc sur le génocide du Rwanda, les événements du 11 septembre 2001, l’eau de la planète ou encore l’Holocauste, se veut d’abord et avant tout un stimulant pour les humains à décider du meilleur pour eux.»

Démarche artistique : «Déjà à 15 ans, il est intrigué par les couleurs. Principalement inspiré par le grand peintre Jean-Paul Riopelle, c’est en 1994 qu’il commence l’exploration de différents médiums et techniques de peinture, principalement l’acrylique et l’huile, pour l’épaisseur et la volumétrie de leur texture. Il aime particulièrement le geste que nécessite l’application des couleurs consistantes sur ses toiles et passe d’abord par l’art figuratif puis emprunte, instinctivement, l’art abstrait, peignant ses émotions du moment. Plus d’une cinquantaine de toiles complète maintenant sa collection. Depuis 2008, Pierre expérimente la peinture vitrail sur pare-brise. Ce médium propose une nouvelle dimension à l’artiste qu’il développera par la suite. Le verre offre alors la possibilité de jouer avec l’effet de la lumière et expose deux faces et donc une multiple façon de percevoir l’œuvre.»

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