Fil de presse

L’environnement au cœur de l’œuvre de Sylvia Audet
Rémi Tremblay  ( 23/10/2014 )
 

La rencontre du journaliste avec l’artiste a eu lieu juste avant son vernissage, à la Gare de Lac-Mégantic. Mais, mauvais timing, c’était le 4 juillet 2013, la veille de la grande catastrophe! Les notes prises ce jour-là sont restées emprisonnées à l’intérieur du calepin. Et le vernissage, relégué aux oubliettes. La peintre d’origine méganticoise Sylvia Audet a pris son mal en patience et ses toiles ont beaucoup voyagé depuis.
«J’ai fait plusieurs expositions», raconte-t-elle. Le mois dernier, à l’Exposition internationale du CAPSQ qui a eu lieu à Cangas, en Espagne, l’une de ses toiles, Chute de la Chaudière au printemps, lui a valu la médaille d’or en figuratif.

Du 20 au 29 novembre, ce sera au tour de la Roma Galleria La Pigna, en Italie, d’ouvrir ses portes à une autre de ses œuvres. «L’année dernière, à pareille date, j’obtenais une médaille d’argent pour une œuvre intitulée Cascades dans les Bois-Francs.» Sans oublier sa participation, cet été, à une exposition au Centre sportif Mégantic et à l’église Sainte-Agnès.

À sa retraite du monde de l’enseignement, Sylvia Audet consacre plus de temps que jamais à sa passion, les arts. Une discipline qu’elle a enseignée pendant plus de trente ans, notamment à l’Université Laval jusqu’en 2009.

L’artiste se dit influencée par l’environnement naturel. «Mon message se résume à montrer qu’il faut apprécier et préserver son environnement. Cette passion pour la nature s’appuie sur la conviction profonde que l’humain en a fondamentalement besoin.»