VICTORIAVILLE. La revue française Maisons Cosy de novembre-décembre propose une page complète pour parler du travail artistique de la Victoriavilloise Sylvia Audet.
Publiée en France et à travers le monde, la revue se spécialise dans la décoration (à tendance champêtre), mais propose, dans chaque numéro, de découvrir un artiste et ses œuvres. C'est ainsi que dans la revue, qui vient tout juste d'arriver au Québec, on retrouve en page 12, des œuvres de Sylvia Audet représentant en majorité des animaux de la province (lynx, ours, renard, harfang, loup). On peut aussi y voir la toile intitulée Le dégel sur la rivière Nicolet et y lire un résumé de sa démarche artistique.
«Pour les animaux, j'ai misé sur les yeux qui nous rendent coupables de détruire l'environnement. Je ne cherche pas à choquer, mais simplement à montrer ce qui est fragile, en danger, mais magnifique», ajoute Sylvia.
C'est donc une partie de la région que l'artiste montre au reste du monde avec cette page. Et le plus drôle réside dans le fait que c'est la rédactrice en chef, qui est entrée en contact avec Sylvia, lui demandant la permission de pouvoir parler d'elle dans sa revue. Dans un courriel, elle explique avoir eu un coup de cœur pour son travail. «Elle a pris des informations sur mon site ainsi que des photos d'œuvres. C'est un beau cadeau cette page», explique l'artiste.
Il faut dire que l'artiste victoriavilloise est de plus en plus connue en Europe, participant à plusieurs expositions en Italie et en Espagne et remportant des prix.
Ses toiles s'inspirent de son environnement qui change au gré des saisons. «Si on veut percer, il faut faire des œuvres qui nous sont typiques. Il y a de belles choses qui nous entourent et il faut les montrer», estime-t-elle.
Son passage dans cette revue prestigieuse est très apprécié de l'artiste dont le travail pourra ainsi être vu encore davantage en Europe. «Il y a un retour important au figuratif en Chine par exemple. Le Québec est différent en ce sens, ce qui explique peut-être pourquoi j'ai davantage de succès ailleurs», s'interroge-t-elle.
Sylvia Audet aime se promener dans son art et s'inspire de différents sujets, qu'il s'agisse d'animaux, de paysages ou autres. «C'est que je trouve que plein de choses sont belles», apprécie-t-elle.
Actuellement, deux de ses œuvres sont en exposition du côté de Rome. Elle a envoyé Migration, qui représente des oies blanches avec une carte de la région collée en dessous et Loups du Québec qui montre deux loups (et qui peut faire référence à Rémus et Romulus, élevés par une louve et à l'origine de la fondation de Rome). Deux toiles qui représentent bien le Québec aussi.
Elle prépare également des oeuvres pour le souper-bénéfice de la Fondation de l'Ermitage du 18 février de même qu'une grande exposition estivale qu'elle présentera du côté de Lac-Mégantic (d'où elle est originaire).
Ce grand projet, intitulé L'eau, l'art bleu, la rejoint complètement puisqu'il vise à montrer des lieux où l'eau est présente. «L'eau est source de vie et la nature est extraordinaire», explique-t-elle. Pour cette exposition, elle espère présenter une trentaine d'œuvres. C'est donc entièrement à ce travail qu'elle s'occupe actuellement.